Alors que Total Medley vient de sortir et que la Collection 120 compte désormais neuf volumes dans ses rayons, il est temps de faire le point sur ce qui rend la collection unique par rapport au média qui l’a initiée : le cinéma. La Collection 120, c’est « le coin du film à lire », mais pourquoi ? Pourquoi quelqu’un s’embêterait-il à lire un roman, aussi court soit-il, plutôt qu’à regarder un film ? Qu’est-ce que cette collection a vraiment de plus ? C’est très simple.
La Collection 120 : des histoires originales
Ça paraît bête comme chou, et pourtant, ça fait tout. La Collection 120 titille la fibre nostalgique des fans de « bons » films hollywoodiens. Genres (action, SF, aventure), rythme, dialogues et humour, tout y est pour passer un bon moment.
Mais la Collection 120, c’est quand même plus que cela. Ce sont des histoires originales, dans le sens où elles créent leurs propres héros, mondes et règles, toujours avec un twist : tantôt le héros est un flic mourant du cancer, tantôt il s’agit d’un ado assassin, etc. Mais la collection regarde vers l’avant plutôt que de faire de l’œil au passé. L’inspiration plutôt que la référence. L’envie de créer plutôt que de recycler. Voilà le petit plus de la Collection 120, que le Hollywood d’aujourd’hui a bien du mal à proposer (bisous à Star Wars et à Terminator, au passage).
On ne verra pas ça au cinéma
Pour qui se le demandait, non, Peter n’est pas un scénariste raté. Pour ça, il aurait fallu avoir envie et avoir essayé de devenir scénariste. Bien que formé à cela, j’en ai vite perdu le goût. Déjà, il s’agit d’un métier aussi indispensable qu’ingrat. Mais surtout, il est la garantie que nos histoires ne sont jamais à 100 % telles que nous les voulons. Or, même imparfaites (car la perfection n’est pas de ce monde), j’ai foi en ces aventures qui fourmillent dans ma tête.
Les histoires de la Collection 120 sont empreintes de cinéma à grand spectacle. Pourtant, on ne verra pas ça de sitôt sur un écran. Pourquoi ? Parce que la collection n’a aucune restriction, alors que le cinéma et la télévision, si. Avec la Collection 120, il n’y a que l’imagination du lecteur qui trace la limite. Il n’y a pas d’effets spéciaux en CGI bon marché pour figurer une crue dévastatrice en plein Paris (Opération Deucalion). Il n’y a pas de compromis pour séduire un pays indispensable au succès financier (Force Intérieure). Et la violence, sans en faire trop, n’est pas estampillée PG-13 (interdit aux mineurs non accompagnés).
La suite est certaine d’arriver
Aujourd’hui, les blockbusters ciné doivent garantir leur rentabilité. C’est pourquoi toutes les franchises, reboot, adaptations de jeux vidéo et autres sequels auxquels nous avons eu droit dernièrement, ont recours aux fins ouvertes, au fan service, aux non-dits, etc. Sauf que si le succès n’est pas là, la suite ne se fera pas. Dans certains cas, on ne s’en plaindra pas tellement ils parasitent le résultat (comme dans ce cas-ci, ou encore avec ce film-là). Quand le but avoué est surtout de vendre la suite avant d’avoir quelque chose à raconter, j’avoue, ça me fait bisquer.
On voit bien qu’il y a beaucoup de “franchises” dans la Collection 120. Mais au moins, elles ne coûtent rien et ne viennent d’aucune ambition mercantile. Si suite il y a, il n’y a aucune restriction, mais aucune raison de ne pas la faire non plus. S’il y a X Max Force, tant de suites à Deadline ou un futur à Total Medley, c’est parce que 1) c’est prévu, et 2) c’est voulu. Ceux qui aiment seront forcément servis et, espérons-le, pas déçus.
Ça ne prend pas (beaucoup) plus de temps qu’un film
Si c’est la « Collection 120 », c’est parce que lire un roman doit prendre environ 120 mn de votre temps. Soit 2 h, autant qu’un film. Bien sûr, on trouve des films de 1h30, d’autres de 2h30 voire 3 h.
La durée de lecture estimée est à prendre avec de petites pincettes. Tout le monde ne lit pas à la même vitesse. Quelqu’un lisant frénétiquement peut finir Max Force en 1h30, par exemple, quand un autre lecteur peut mettre presque 3 h. Mais le principe est là. Un roman ne doit pas vous prendre beaucoup plus de temps que regarder un film. Et globalement, ça marche.
La Collection 120 coûte moins cher que le cinéma
Avec l’inflation, il faut raquer pour aller au ciné. Le billet plein tarif coûte environ 12-13 €. Or, un roman de la Collection 120 coûte 9,99 € au format broché, et 2,99 € seulement en ebook.
Ce n’est pas de la vente à perte. C’est un état d’esprit : 2 € = 2 h. Si vous vous demandez pourquoi ne pas vendre 2 € le livre numérique, c’est simple : la plateforme garde 30 % du prix de vente. Et dans le cas du livre broché, il faut ajouter le coût de l’impression.
Lire un livre de la Collection 120 coûte donc moins cher que d’aller au cinéma. Et en plus, le livre broché est un très bel objet à posséder.
En résumé, la Collection 120, ce sont des histoires originales, spectaculaires et surprenantes. Elles ne coûtent pas plus cher que le cinéma, ne prennent pas plus de temps et titillent l’imagination. Vous faites quoi pendant les deux prochaines heures ?