Pour Max, tuer est vraiment un jeu d’enfant.

Suite à une croisière qui a mal tourné, Max et Céline, deux jeunes gens, se retrouvent livrés à eux-mêmes sur une île tropicale isolée. Par la force des choses, ils vont être confrontés à des pirates locaux, des mercenaires américains et des néo-nazis fanatiques, tous à la recherche de la même mystérieuse cargaison.

Ce que personne n’aurait pu prévoir, c’est que Max est en réalité un espion formé par le gouvernement français, un sale petit secret entraîné depuis le berceau à infiltrer et tuer…

Découvrez le quotidien haut en couleur de Max ! Dans ce premier volet d’une saga d’un nouveau genre, la maturité de l’âge adulte se heurte à la fraîcheur de la jeunesse. Action, humour, complots et exotisme côtoient des thèmes et des sujets plus sérieux qu’il n’y paraît.

L’avis des lecteurs

“Tous les ingrédients phares d’un roman d’espionnage. J’avais vraiment l’impression d’y être. […] Une fois plongé dedans, vous ne pourrez pas vous en passer.”
linstantdeslecteurs.blogspot.com

Max a ce petit quelque chose. […] Le personnage est très bien travaillé et j’aime beaucoup sa relation avec son père. Ajoutons à tout cela un style très rapide et qui va droit au but. On n’a pas le temps de s’ennuyer.
mes-reves-eveilles.blogspot.com

“[Ce roman] m’a donné l’impression d’être en plein film, l’action est présente du début à la fin. [L’auteur] avec son style et sa plume dynamique m’a donné l’impression d’être au cœur des événements.”
lesmilleetunlivreslm.over-blog.com

“Ce livre se lit super vite tellement l’action est omniprésente […] avec des scènes d’action dignes des plus grands films d’aventures. […] Max est le genre de héros qui m’a rappelé mes lectures de jeunesse. Il a du charisme à revendre.”
evasionslitteraires.com

Notes d’intention

Tout comme Désordre Intérieur, avant d’être un roman d’action, Max Force fut à l’origine un scénario d’action et d’aventure rédigé en 2008. Il partait d’une ambition simple : se faire plaisir. Mais se faire plaisir n’est jamais vraiment simple dans la vie, et l’on est très vite confronté à certaines réalités qui heurtent la sensibilité et le bon sens du cinéphile qui a grandi avec les excentricités du cinéma pop-corn des glorieuses années quatre-vingt.

À notre époque actuelle, une relation triangulaire évidente (en tout cas pour moi) existe dans les rapports entre la jeunesse, le cinéma, et l’actualité du monde : le monde influence le cinéma, le cinéma influence les jeunes et les jeunes sont l’avenir du monde. Même si les séries télé et les jeux vidéo remplacent de plus en plus le cinéma, ils empruntent toujours davantage leurs codes narratifs et de mise en scène au 7ème art. On choisira donc de conserver le cinéma comme base de la réflexion (même si on parle d’un roman d’action et d’espionnage).

Max Force

Un roman d’action léger…

C’est à partir de ce constat personnel et fichtrement pessimiste qu’est né Max Force, seize ans et déjà vétéran des services secrets français. Un amalgame débridé entre les personnages de James Bond et Jack Bauer, ici lâché dans une aventure qui jette les bases d’un univers haut en couleur, au croisement d’Indiana Jones et de Die Hard. Le roman paie en plus son tribut aux mangas japonais, qui ont depuis longtemps compris la technique pour incorporer de jeunes adolescents aux histoires d’action et d’espionnage musclées.

L’outrance et l’exagération, l’enchaînement fluide mais abusif de scènes d’action et rebondissements sont ici tout à fait volontaires et correspondent plutôt bien à ce que l’on espère trouver dans un roman jeunesse d’action et d’aventures. Au même titre qu’une quête du célèbre Indiana Jones, il y a toujours un artifice (une trappe, un levier, une arme perdue) susceptible de tirer Max Force du pétrin. De même, on ne compte plus les trahisons en tous genres, des scènes de destruction massive, sans compter une brochette de méchants grandiloquents, dignes d’un James Bond de la grande époque ou d’un film de pirates.

… mais aussi très dur

Dans le monde de Max Force, on sait qu’on tire sur l’absurde. Mais on va tenir la barque jusqu’au bout et donner exactement ce qui était promis. Attendez-vous à une chasse au trésor bourrée d’exotisme, de délire, d’action et d’humour. Les seules facilités n’étant pas citées littéralement dans le texte sont des détails à mettre sur le compte de l’efficacité.

Mais même pour un roman d’action, ce serait trop simple de faire fi de tout regard adulte. Le récit rappelle donc parfois que la gratuité apparente et la folie de cette chasse au trésor cachent un sujet horrible. Max constitue, grâce à la magie de l’imagination, un petit miracle d’équilibre entre la maturité de l’âge adulte et la fraîcheur de la jeunesse.

Max Force

Max Force : un fantasme inversé

C’est peut-être là qu’intervient le second point important sur les origines de cette histoire. Comme beaucoup d’enfants jouent aux cowboys et aux indiens, tout adolescent rêve de sa vie d’adulte. Au lycée, je rêvais aux mêmes aventures extravagantes (quoique peu enviables) que vivaient Indiana Jones ou James Bond 007. Mais il ne s’agissait que de fantasmes.

Je me disais que plus tard, ce serait cool de tuer des méchants et déterrer des trésors. Max Force est le contre-pied de ce mode de pensée. Un adulte (moi) rêvant à un ado tuant des méchants et déterrant des trésors. Le genre de choses que l’homme responsable que je suis, avec un minimum de bon sens, ne saurait envier.

Enfance corrompue

Vous l’avez compris, Max Force ne s’adresse pas à de jeunes enfants. Il appartient à la catégorie young adult, en insistant un peu plus sur le mot adulte. Les atrocités de la réalité passent à travers le regard déformant du jeune Max (et du roman d’action, d’aventures et d’espionnage). C’est un jeune homme violent, adepte du second degré, lâché dans un ersatz de film de pirates. Les films hollywoodiens mainstream traitant d’ados espions sont toujours à l’intention de jeunes enfants. Pas Max Force, qui est un livre à destination de jeunes adultes.

Le film d’action que j’avais connu petit était vecteur de sensations fortes. Et cela, justement, grâce à sa violence décomplexée. Une scène de torture ou un genou éclaté à la mitrailleuse provoquaient à la fois frayeur, excitation et catharsis. Pour qui l’ignore encore, j’ai découvert Piège de Cristal à dix ans, et c’était mon premier vrai choc de cinéma.

J’espère que ces extravagances répondent aux exigences fixées à l’origine. Max Force propose un héros young adult identifiable et agréable à suivre, dans un récit excitant, efficace et sans temps mort, beaucoup plus proche de L’Arme Fatale que de Spy Kids.