​On ne joue plus.

Le père de Max a été enlevé. S’il veut le retrouver, son fils est obligé de suivre le jeu de piste macabre orchestré par son mystérieux kidnappeur. Plein de haine et sans limites, ce nouvel ennemi a l’air de connaître intimement Philipe et de tout savoir des secrets de Max. Qui est-il ? Et pourquoi ne sait-on rien de lui ?

Une épreuve perverse après l’autre, rencontres inattendues et défis mortels glisseront à Max les précieux indices menant jusqu’à son père. Là où tout a vraiment commencé. Là où il n’aurait jamais dû se retrouver.

Max Force poursuit son périple vers la maturité dans un opus 3 plus sérieux et noir. Après l’émancipation dans Max Force 1 et la socialisation dans Max Force 2, Max Force 3 confronte son héros à une sombre épreuve du passage à l’âge adulte. Quand des vérités cachées refont surface et bousculent ses convictions pour de bon, gagner ne suffit pas. Va-t-il se remettre de ses émotions, cette fois ?

L’avis des lecteurs

“Génial. Plus noir, plus sombre, avec des enjeux bien plus importants. […] Le rythme est complètement fou. Chaque tome est plus épais que le précédent, mais je les lis de plus en plus vite.”
mes-reves-eveilles.blogspot.com

“Point de “déjà-vu” d’un épisode à l’autre, et l’ennui est un sentiment totalement absent. […] Entre suspens insoutenable et course contre la montre (et contre la mort), pas le temps de reposer le livre avant d’avoir terminé la lecture !”
evasionslitteraires.com

“Monté avec beaucoup de minutie. Les mystères sont époustouflants. Les rebondissements effarants et effrayants. Le roman d’espionnage prend une autre dimension. […] C’est diabolique et bougrement bon !”
linstantdeslecteurs.blogspot.com

Les origines de Max sont dévoilées dans cette histoire aussi trépidante que les précédents. […] Je n’ai pas eu le temps de souffler tant il y a de l’action. Un récit sans temps mort, mais qui n’est pas dénué d’émotion.”
cocodelecturebelge.blogspot.com

Notes d’intention

Max Force 3 est l’aboutissement de ce que j’appelle maintenant la « trilogie du choix ». C’est la fin d’un cycle entamé depuis le premier volet, Max Force, et poursuivi avec Max Force 2. Un cycle où les choix du personnage, sa moralité et sa prise de responsabilité sont mis à l’épreuve et poussés dans leurs retranchements. A l’issue de ce nouveau roman d’action, beaucoup de repères chez le lecteur seront chamboulés. Sachez-le d’entrée, RIEN de ce que vous lirez ne correspondra à ce que vous attendez.

La symbolique derrière Max

Au travers du prisme de la fiction exubérante, la série Max Force raconte une histoire très simple et à laquelle on peut facilement s’identifier. C’est l’histoire d’un jeune qui cherche sa place dans le monde. Difficile à croire, a priori. Le monde de Max est excentrique et plein de surprises. Mais chaque nouvel opus s’inscrit volontairement dans un genre bien différent pour signifier cette recherche (chasse au trésor exotique, puis thriller hyper technologique). Les histoires symbolisent également les étapes du cheminement de Max, qui passe petit à petit de l’adolescence à l’âge adulte.

Max Force, avec ses pirates et ses îles tropicales, ressemblait peut-être à un roman jeunesse déviant, doté de-ci de-là d’éclats de violence et de thèmes plus matures. Mais le second opus, et maintenant Max Force 3 confirment que Max appartient à la catégorie young adult, avec une tendance à devenir progressivement adulte tout court. Thématiquement, Max Force 1 traitait de l’émancipation du personnage. Max Force 2 était le moment de socialiser, de s’ouvrir aux autres. Mais grandir, c’est aussi souffrir. Max Force 3 est le moment pour notre héros d’affronter les épreuves les plus sombres de la vie.

Plus mature, plus noir, plus dérangeant, Max Force 3 devait répondre à plusieurs impératifs que je m’étais fixés. Après le film de pirates teinté de chasse au trésor, puis un mélange de science-fiction et de jeu vidéo, je voulais plonger Max dans un autre genre populaire mais beaucoup plus sombre : le thriller à suspens de type jeu de piste, mâtiné de torture porn façon Saw. Numéro 3 oblige, je souhaitais aussi boucler la boucle sur la thématique du choix entamée depuis le premier volet, et surtout, révéler une partie des origines de Max.

Max Force 3

Ecrire Max Force 3 : une torture ?

Autant le dire sans fard, ce parti pris s’est avéré casse-gu**** de bout en bout. Nouveaux territoires oblige, tout un tas de problèmes inédits pour moi sont apparus, avec lesquels il m’a fallu composer :

  • L’histoire étant plus personnelle, on verse moins dans l’espionnage que précédemment. Mais Max Force 3 devait rester un roman d’action. Il devait être rythmé et divertissant, sans tomber dans une violence trop graphique et gratuite.
  • Max Force 3 allait être une fiction mystérieuse, un thriller beaucoup plus noir parsemé d’énigmes et de choix moraux compliqués. Ce fut une épreuve d’imagination et de réflexion, pour mettre sur pieds un jeu de piste avec des décors, des devinettes, et surtout, des pièges aussi inventifs que judicieux.
  • Boucler la boucle impliquait de faire certains choix radicaux dans le parcours du héros, des choix avec lesquels les lecteurs pourraient ne pas être d’accord. Or, Max ayant déjà des racines moralement douteuses, l’écriture impliquait un travail d’équilibriste concernant ses actes et ses décisions… Mais également les miennes en tant qu’auteur. Et cette histoire étant bien plus sombre et trouble que les précédentes, il était difficile de savoir véritablement ce qui tenait ou non de la goutte de trop.
  • Enfin, ce récit devait faire office de « prequel sans l’être », raconté sous un angle inhabituel. Il était censé dévoiler les origines, peut-être pas de Max, mais des événements ayant conduit à sa création. Et autant dire qu’elles sont noires, très noires.

C’est la vie

Il m’a été plus long de boucler ce roman d’action. Outre le défi d’un genre nouveau à explorer et d’une enquête compliquée à élaborer, mes vies professionnelle et sentimentale ont été profondément chamboulées, cette année. Sans vouloir trop en dire, des détails des difficultés rencontrées se sont incrustés dans cette « réalité alternative ». Le plus troublant s’avère que lesdits éléments se trouvaient dans cette histoire AVANT qu’il ne m’arrive ces choses déboussolantes. Qui a inspiré l’autre : le récit ou ma vie ? Coïncidence ou prescience ? Un peu des deux, peut-être ?

Il y a encore plus étrange. Bien que ce ne fut pas le but, je constate avec le recul que cette histoire fait écho à une période sombre de ma propre existence. Celle-ci est bien plus éloignée, et j’espère maintenant la laisser derrière moi pour de bon. Je n’ai pas cherché à régler des comptes avec le passé, et pourtant il s’est peut-être exprimé à travers moi. Pour enfoncer le clou, même la nouvelle date de sortie de Max Force 3 (le 7 novembre) était l’anniversaire d’un événement tragique pour ma famille et moi.

Max Force 3

On ne joue plus

Mais séchons nos larmes. Tout comme Max & Cie, il faut savoir faire son deuil. On doit tous grandir un jour, et ouvrir les yeux sur des vérités qu’on refusait de voir, même malgré nous. C’est sans doute normal si Max Force 3 fait naturellement écho à cela. J’espère que chaque lecteur le comprendra ou le ressentira à sa façon.

Mais ces choses strictement personnelles n’engagent que moi. A part cela, il est extrêmement difficile d’en dire davantage sur le mystère Max Force 3 sans déflorer l’histoire. Il faut vraiment le lire pour le croire. Au cours de ce grand huit endiablé, j’espère que vous serez tour à tour intrigué, exalté, choqué et peiné autant que les personnages, empêtrés dans une fatalité dont même le pire d’entre eux ne parvient pas à s’extirper.

Pour Max, le jeu est peut-être bien terminé. Mais il n’a pas fini de grandir. Les choses sérieuses ne font que commencer.