Après Deadline et Veines Rouges, une nouvelle course contre la montre commence.

Paris est menacé par une crue sans précédent. C’est dans ce contexte alarmant que l’inspectrice Catherine Ambrose enquête sur la mort suspecte d’un cataphile. De son côté, Christian Novell rassemble des informations pour son prochain livre, une fiction basée sur l’inondation hypothétique de la ville.

Malheureusement, il pose les mauvaises questions aux mauvaises personnes. Cette montée des eaux n’est peut-être pas accidentelle. Les investigations de l’écrivain et de la policière vont finalement se croiser, et ils vont s’associer pour comprendre et déjouer un complot inédit. Qui voudrait noyer la capitale ? Comment ? Et surtout, dans quel but ?

Le romancier poissard et la flic obstinée sont de retour ! Trois ans après leur expédition au Brésil, Christian et Catherine se sont rapprochés, mais ils n’osent pas se lancer. Peut-être leur faut-il une autre aventure mortelle sortie d’un livre ? Ou plutôt, qui pourrait sortir d’un livre, si Christian avait eu le temps d’écrire le sien. On dit que les grands esprits se rencontrent. Or, l’écrivain ne va pas tarder à croiser une personne aussi imaginative que lui. Dommage qu’elle soit si machiavélique et dangereuse… Opération Deucalion est une enquête nerveuse digne de ses aînées, au concept aussi original que spectaculaire. Attention à ne pas perdre pied.

L’avis des lecteurs

“Une intrigue digne d’un film hollywoodien, une plume toujours aussi agréable, accessible à tous et particulièrement addictive. […] Ce roman est riche en action et en détails, et invite à la réflexion, le tout sans en devenir indigeste. La Collection 120 propose réellement du cinéma à lire.”
melaniebonnotauteure.com

“Une lecture palpitante. L’auteur comble toutes nos attentes avec cette nouvelle affaire complètement dingue, aux ramifications incroyables. […] Une histoire bien ficelée et rythmée, qui tient en haleine tout du long. Je suis totalement fan et j’en redemande !”
evasionslitteraires.com

“Une histoire très originale. […] Prise par le suspense, troublée par le machiavélisme de ce complot, je n’ai pas vu les pages se tourner. […] Un récit très visuel, cinématographique, d’une intensité folle. Un excellent moment de lecture.”
lesmilleetunlivreslm.over-blog.com

Un régal ! Je n’ai pas vu le temps passer. […] Le scénario est captivant et la complexité du complot tient le lecteur en alerte. Mais surtout, les personnages attachants sont pour moi le sel du roman.
Huit, Amazon

Notes d’intention

Opération Deucalion est le dixième roman de la Collection 120. Quand j’ai commencé cette aventure en 2014, je n’imaginais vraiment pas où j’en serais aujourd’hui. Je n’imaginais pas non plus, en écrivant Deadline pour la toute première fois (c’était alors un scénario finalisé en 2009), que plusieurs suites verraient le jour.

Certes, pour le moment, la Collection 120 est constituée de plusieurs « franchises » (la Trilogie Intérieure, Max Force, Total Medley dans un futur proche). Mais cela fait partie du charme de l’entreprise et de l’envie qui l’a faite naître. Une envie de blockbusters carrés et bien pensés comme on n’en fait plus. À l’avenir, j’espère vraiment que la collection s’ouvrira à de nouveaux horizons, de nouveaux genres, et espérons-le, de nouveaux auteurs. En attendant, Max Force, et présentement, Christian Novell et Catherine Ambrose vivront régulièrement de nouvelles aventures. Et chacune voudra être une nouvelle expérience pour le lecteur, pleine d’ambition, de folie et d’originalité.

La suite dans les idées

« Et de trois ! » Voilà une troisième trilogie bouclée. J’avais déjà abordé les difficultés liées à l’écriture d’une suite directe (sur cette page). L’idée générale avec Guerre Intérieure et Max Force 2, c’était d’aborder différemment la question. La suite de Désordre Intérieure était l’archétype de la suite « bigger than life » typiquement hollywoodienne. Max Force 2 transformait son héros en passager/observateur, opérant une sorte de mise en abîme des événements du premier opus. Quant à Veines Rouges, la suite de Deadline, elle troquait carrément le thriller d’action pour une chasse au trésor en pleine jungle.

Arrivé à l’opus 3, on pourrait penser qu’on va manquer d’idées. Heureusement, Force Intérieure, puis Max Force 3 ont prouvé que non. Mais que faire avec le troisième volet de Deadline ? L’idée s’est imposée très tôt, mais pas son devenir.

Photo par Jarod Barton Source : Pexels.com

La somme de toutes mes peurs

Malgré une orientation assumée de « blockbusters pour le fun », la Collection 120 a bel et bien quelque chose de viscéral pour moi. Outre le fait qu’il s’agit d’un projet personnel porté à bras-le-corps, ses histoires sont chargées de mes peurs et de mes préoccupations profondes.

Méfiance à l’égard des institutions politiques et des hommes d’affaires (quasiment tous mes romans). Peur de la mort et du deuil (la fin à retardement de John Culver, héros de la Trilogie Intérieure). Interrogations sur la jeunesse et son devenir dans le monde actuel, et crainte d’une perversité consécutive à une mauvaise éducation (la série Max Force). Changement climatique et aveuglement de l’être humain (Veines Rouges). Inquiétude face au monopole grandissant et aux dérives de l’industrie du divertissement (Total Medley). Etc.

Derrière l’évasion et l’exubérance, la catharsis pour l’auteur est donc bien réelle. Et Opération Deucalion exploite à son tour plusieurs de ces thématiques.

Qui l’eut crue ?

À l’origine, Opération Deucalion n’était pas Deadline 3. Il n’était qu’une idée, née d’une peur bien réelle quand j’habitais à Paris au début des années 2010. « Et si une nouvelle Grande crue se produisait ? » Une crue telle qu’on n’en avait plus vue depuis 1910. Même si je vivais hors de portée des dommages estimés, cette idée me terrifiait. Mais évidemment, on ne se refait pas. Avec moi, ça ne pouvait pas être aussi simple. Je me suis rapidement demandé : « Et si quelqu’un provoquait une nouvelle Grande crue ? »

J’ai eu cette idée en tête pendant dix ans. Je ne savais pas quoi en faire, ni surtout, si je devais l’écrire. Après tout, un tel malheur pèse véritablement sur la tête des Parisiens. Il ne manquerait plus que je commence à l’écrire, et qu’avant de le sortir, le drame survînt. Dans ce cas, je n’aurais pas eu la force de le publier, car je ne suis ni opportuniste ni insensible.

Avec le temps, j’ai trouvé le courage d’en tirer une histoire. Initialement, il devait s’agir d’un spin-off de Deadline n’impliquant que l’inspectrice Catherine Ambrose. Mais cela aurait été encore trop simple. Avec le temps, j’ai trouvé comment utiliser mes deux personnages, et ainsi, écrire un nouveau chapitre à la saga. Après le thriller d’action et la chasse au trésor, ce troisième volet emprunterait donc le décor d’un film catastrophe.

photo par Mathias Reding Source : Pexels.com

Recherche et développement

La machine fut lancée en 2019, juste après avoir bouclé Veines Rouges. Je l’ai regretté pendant les trois années suivantes.

Chaque roman suivant de la Collection 120 a été un nouveau défi pour moi, toujours à cause de ses ambitions, tranchant avec les précédentes. Dans le cas d’Opération Deucalion, il a fallu beaucoup me documenter sur la Grande crue de 1910 et ses conséquences, sur celles qu’aurait un nouveau débordement aujourd’hui, sur les dispositifs mis en place pour l’empêcher, sur leurs évolutions au fil du temps, sur les sous-sols de Paris, leur histoire et leur gestion par la municipalité, etc. Et quelques autres que je tairai pour ne rien spoiler.

Bref. Je me suis littéralement noyé sous les tonnes d’infos à ma disposition. Le pire fut ensuite de les trier. Pour écrire mon livre, il fallait faire des choix, omettre des informations, transformer certaines choses et en inventer d’autres. « Fais-je le bon choix en ne parlant pas de ceci ? Va-t-on croire que cela est possible ? » Et ainsi de suite. Ce furent trois ans de lente réflexion, de doutes et de torture, heureusement pas en vain.

Ne perdez pas pied

Le concept moteur de la série Deadline, c’est de confronter un auteur de fiction à des événements réels encore plus fous que ce qu’il peut imaginer. Ce roman se situe volontairement à la frontière entre vraisemblance et absurdité, mais l’humour, l’énergie et le soin dans l’écriture devraient faire passer la pilule.

N’est-ce pas pour cela que nous nous perdons dans ce genre d’histoire ? Pour être surpris, pour nous interroger, pour nous amuser et/ou pour perdre pied ? En cela, Opération Deucalion est le digne successeur de ses aînés. Une enquête musclée, une conspiration folle, des scènes spectaculaires, et des personnages que je suis toujours plus heureux de voir « grandir » de livre en livre.

Malgré son sujet central, j’espère que vous apprécierez l’histoire pour ce qu’elle est avant tout : une fiction, un divertissement, une aventure. Je souhaite que vous vous laissiez embarquer, et que vous passiez à nouveau un super moment en compagnie de Christian Novell et de Catherine Ambrose.